Exposition de la semaine
Dominique Gonzalez-Foerster : Alienarium 5
Une installation futuriste qui amène le style de surcharge d’images de cet artiste à porter sur la question pressante : et si les extraterrestres tombaient amoureux de nous ?
Serpentine South Gallery, Londres, jusqu’au 4 septembre.
Montrant également
Nathan Coley : les mots provisoires changent tout
L’artiste écossais place des enseignes lumineuses inquiétantes dans le ciel du sud-est de l’Angleterre. JE N’AI PAS D’AUTRE TERRAIN, déclare le travail au lieu de rencontre du Bloomsbury Group à Charleston.
Emplacements du Sussex, y compris Charleston jusqu’au 29 août.
Pour mémoire : la photographie et l’art de la couverture de l’album
Nan Goldin, Cindy Sherman et Hipgnosis sont parmi les créateurs de pochettes d’albums, classiques et moins connus, dans cette enquête sur l’art de la pop.
Photographers’ Gallery, Londres, jusqu’au 12 juin.
Walead Beshty : addenda
Sculptures pliées qui rappellent les reliefs constructivistes du début du XXe siècle, réalisées à partir de papiers d’impression photographique, avec un sentiment tendre et élégaic.
Thomas Dane Gallery, Londres, jusqu’au 28 mai.

Rhododendrons : énigme, obsession, menace
Gagnant Turner de 2005 Simon Starling fait partie des artistes contemporains qui étudient l’histoire de ce célèbre genre de fleurs aux côtés de l’art botanique victorien.
Inverleith House, Édimbourg, jusqu’au 5 juin.
Image de la semaine

L’artiste non binaire Sin Wai Kin, qui a grandi à Toronto, est l’une des quatre artistes en lice cette année pour le prix Turner, avec Heather Phillipson, Ingrid Pollard et Veronica Ryan. La crise environnementale et nos relations avec le monde naturel sont, de différentes manières, des thèmes récurrents dans la liste restreinte, tout comme les questions d’identité et d’appartenance. Lisez notre article, Fruit à pain, cerises et dragée : voici une liste restreinte de prix Turner qui fait claquer les lèvres.
Ce que nous avons appris
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Chef d’oeuvre de la semaine
Tobie et l’Ange, atelier d’Andrea Verrocchiovers 1470-75
Un jeune homme habillé à la pointe de la mode, avec des cheveux bouclés, une cape courte et des bas rouges, marche bras dessus bras dessous avec un ange en mission pour son père aveugle, Tobit. Au fur et à mesure, l’ange explique que la pommade dans un récipient en bois, fabriqué à partir des entrailles du poisson que porte Tobias, guérira la cécité de son père. Avec son charme de conte de fées et son style élégant, il est typique des peintures et sculptures qui ont émergé de l’atelier animé de Verrocchio à Florence au XVe siècle. Mais il y a un intérêt plus convaincant. L’élève de Verrocchio, Léonard de Vinci, a manifestement peint le petit chien qui se précipite à côté d’eux, ses longs fleuves de fourrure si délicatement touchés par des reflets éthérés qu’il ressemble à un chien fantôme. C’est le spectre du génie juvénile de Léonard.
Galerie nationale, Londres.
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